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Trois questions a Paul Litherland

LeDevoir
29 February 2020

Paul Litherland expose jusqu’au 9 août une série de photos au centre d’art Agnes Etherington,à Kingston, en Ontario. Intitulée  B-Side Agnes Etherington, elle dévoile l’envers d’œuvres de leur collection… L’artiste a répondu à quelques questions.

En photographiant l’envers de ces tableaux, avez-vous fait des découvertes?

Ce projet a commencé quand on m’a demandé de photographier un Rembrandt récemment acquis. Au dos, j’avais remarqué des traces ajoutées au fil du temps, des étiquettes, des traits de crayons à la cire ou à la craie… Le dos d’un tableau est une surface bien plus «?active?» que l’avant, avec des marques laissées par plusieurs mains?: commissaires-priseurs, encadreurs, restaurateurs, gestionnaires de collections, artiste… Au dos de certaines œuvres, on trouve même du chloroplaste ou du carton. J’ai toujours été étonné de voir comment les œuvres sont traitées à la fois comme des bijoux précieux et comme de simples objets.

Des découvertes sur les encadrements?

Pour cette série, j’ai photographié le cadre du devant, pour l’inclure sur les côtés des œuvres. Cela donne une référence à l’original qu’il n’y avait pas dans ma première série réalisée avec la collection de la galerie Leonard et Bina Ellen de l’Université Concordia. J’ai alors appris que les faux cadres sont en tilleul ou en peuplier, les bois les plus neutres.

Avez-vous noté des changements de titre ou de nom d’artiste?

Oui, par exemple, au verso d’un tableau, nous trouvons le nom Rottenhammer, mais son attribution n’est pas concluante. Selon le catalogue, il s’agit d’un artiste espagnol inconnu.

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